Des vacances

Ça y est, je suis arrivée au stade où je n'arrive plus à aller au travail sans avoir envie de pleurer. Je commence à déprimer. Je sais que je vais devoir travailler non stop, me prendre des reproches, et des blablabla.

Au briefing de samedi midi, Virginie la chef nous sort "je veux plus vous voir vous arrêter au bar pour papoter, vous papoter à la table ou en dehors." Oula... Ça devient de l'oppression maintenant. Non mais sérieusement, on doit bosser dans un climat de silence où à tout moment un responsable peut débarquer et nous allumer ? Non parce que moi là je crois que c'est pas possible. Tout ça parce qu'une fois une Virginie s'est arrêtée pour me demander quand on partait à Bruxelles. Wouah. En plus je la supporte pas cette fille et elle se croit ma copine. Je la laisse dans son illusion, mais bon. Trois fois elle nous l'a sorti cette histoire, la chef. Comme si on ne faisait que ça. Quelle conne !

Surtout que moi je suis pas le genre à casser les pieds. Je fais mon taff et c'est tout. Je les ai jamais emmerdés, j'ai jamais trop été chiante avec eux. Quand ils me demandent un truc je le fais sans (trop) broncher. Et après on me sort des histoires pareilles. Enfin bon. Moi j'en ai marre.

Et donc j'ai pris une décision. Après l'anniversaire de Lisa Chrétien, le 26 novembre, je cherche un autre travail. Surtout qu'il faut être réaliste. Pire n'existe pas.