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"Allo le monde"
9 août 2008

En quête de stabilité

Cette nuit je me suis rendue compte que je passe vraiment pour une conne à certains moments. Et quelque chose que je croyais stable vient de s'écrouler. Je ne sais plus ce qui est stable dans ma vie.

A y réfléchir, mon travail n'est qu'un travail d'été, je finis dans trois semaines. D'ailleurs, le temps passe trop vite. La dernière semaines je vais reprendre le Buffalo et le centre. Horrible. J'aurais pas le temps de pleurer et de faire des crises d'angoisse remarque. Oui parce que ça je dois le dire, je fais de plus en plus de crises d'angoisse, au moins une par jour. Il faut que je fasse quelque chose pour que ça change. Quoiqu'il en soit, seul le Buffalo est une valeur sûre pour ma vie.

Ensuite, j'ai la fac. Mais je ne sais pas si je peux compter dessus, j'ai pas envie. Pourtant, avec un peu de volonté, je pourrais vaincre mes crises d'angoisse si je me réfugie dans le travail. Chose que évidemment je vais avoir beaucoup de mal à faire vu que je ne sais pas où tout ça va me mener.

Mes amies sont vraiment les seules personnes sur lesquelles je peux compter. Des personnes que je connais depuis longtemps, et à qui je dis presque tout. Pourtant je dois avouer que l'autre fois je discutais avec Sarah, une collègue du centre, et c'est la seule qui m'a dit "arrête de te mentir je vois bien qu'au fond tu penses le contraire". L'air de rien, ça m'a fait du bien. Autant de bien que quand Jenni m'a mis une claque l'autre matin. Steph elle dit plus rien mais je sais qu'elle en pense pas moins, je pense que ça la soule de me répéter que je suis la plus conne de toutes. Je sais qu'elle le pense, ça me suffit. J'ai pourtant besoin qu'on fasse ça pour moi, qu'on me réveille. Donc ce sont les seules personnes sur qui je peux compter.

Et puis cette nuit, je me suis vraiment perdue d'avantage. C'est vrai, je suis avec quelqu'un mais en même temps non, enfin j'en sais rien, même lui en fait. Et c'est ça le problème. Je suis assez mal dans ma vie pour qu'on en rajoute. Mais bon. Quand il a besoin je suis toujours là, et l'inverse ? Plus on se voit, plus je fais de crises, mais en même temps j'ai encore besoin de le voir et il le sait. Et là qu'il me sort qu'il va sûrement coucher avec ses meilleures amies... Non mais serieux... Voilà je pleure encore...

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