Un peu de bonheur ?

Quelqu'un m'a dit un jour qu'on a tous droit à notre part de bonheur, qu'il faut juste la trouver. Mais quand j'y réfléchis, suis-je heureuse ? J'en sais rien. Peut-être qu'il me manque quelque chose pour trouver ce bonheur. Bon déjà il faut le chercher. Et vouloir le chercher. Mais au fond, comment ? [J'entends d'ici Sand me dire qu'on se croirait en cours de philo qu'il faut que j'arrête] Comment trouver notre bonheur ? Et puis, si je suis heureuse, à quel(s) moments ? Je ne crois pas être heureuse. Ma vie ne me satisfait pas.

J'ai un travail qui ne me plait pas, où il n'y a que des gens sans savoir vivre, qui foutent la merde dans la vie des autres sans s'en apercevoir et qui, quand on le leur fait remarquer, n'en changent rien. Il y a quelques personnes qui ne font pas partie de ça, mais ce sont des gens avec qui je n'ai pas envie de copiner, pourquoi je ne sais pas.

Les cours à la fac, bon ben c'est pas forcément le bonheur, surtout que je sais pas où ça va bien pouvoir me mener. Je suis en cours, oui, mais je vais faire quoi de ma vie ? Je veux savoir ce que je vais devenir, avoir une envie de métier, parce que rien ne me motive pour travailler en cours. Et comment je pourrais bien me motiver si je n'ai pas une bonne raison de travailler ? Je travaille pour un métier, certes, mais quel métier ? Je veux la réponse à cette question !

Autrement, je sors avec un mec qui ne veut pas se fixer, savoir où il en est, et donc ça stagne. On va tenter de se contenter de ça hein. De toute façon j'ai trop parlé de ça ici pour qu'on comprenne.

Mes amis, c'est vraiment la seule chose qui me satisfasse. J'ai peu d'amis, oui, mais ce sont des gens BIEN, des gens sur qui on peut compter quand ça va et quand ça va pas, qui ne vont pas draguer mon copain par derrière, qui n'iront pas foutre la merde partout où ils passent, qui n'iront pas copiner avec mes ennemis. Ce sont des gens BIEN. Et pour moi c'est la chose la plus importante, je peux leur faire confiance. Je sais qu'ils ne me feront pas de coup dans le dos, qu'ils ne me trahiront pas, et que si ça va pas ils seront tous toujours là. C'est ça des amis non ? Ben je suis fière d'en avoir, quitte à n'en avoir que quelques uns. Et puis je pense qu'il vaut mieux avoir peu d'amis sur qui on peut compter que beaucoup de connaissances qui ne sont pas là quand il faut, ou qui trahissent.

La famille, ça va pas. Je la fuis, ils sont vraiment lourds, rien que ma grand mère j'en peux plus. Elle vient pour poser du linge elle fait la vaisselle, je l'appelle pour me donner un seau pour nettoyer du caca de Mushu, elle me lave le sol de la chambre et de la cuisine, enfin bref voila. Non mais je n'ai jamais aimé la famille du côté de ma mère, ce sont tous une bande d'hypocrites, qui sauvent les apparences mais qui ne s'aiment pas vraiment au fond. Du côté de mon père c'est mieux, même si mon grand père est très spécial. Il râle en permanence, mais non stop. C'est marrant, mais bon une fois par semaine quoi. Ma tante est super quoique je la vois peu, on s'entend très bien entre cousins, pas comme avec Aurélie, une grosse pouf pourrie gâtée que je supporte pas. Ma marraine est géniale, même si on se voit peu aussi, quand on se voit on a plein de choses à se dire. J'ai qu'une moitié de famille qui en vaut la peine. C'est toujours ça.

Mon appartement, il pourrait être génial sans la grand mère. Oui je sais je peux pas m'en débarrasser, donc je fais avec, mais bon. C'est vraiment énervant. A part ça l'appart est très bien. Mes chatons sont super; J'ai ce que je voulais, au fond.

En fait, une seule chose me satisfait, mes amis. C'est la seule bonne chose que j'ai. Mais bon, je vais penser en positif, me dire que ça changera bien à un moment ou à un autre tout ça. Un jour j'aurais une révélation à la fac, les pétasses de Buffalo dégageront de ma vie et de la sienne (j'espère), il se réveillera, et ma famille changera. Bon j'ai bon espoir pour la fac et Buffalo, mais le reste...

Je veux trouver des études et un travail qui me plaise, mais vraiment, où je suis heureuse de me lever le matin et d'y aller. Ca n'existe pas. Je veux trouver l'amour et le Prince Charmant, parce que je veux y croire et je souhaite qu'il ne soit pas loin. Il arrivera bien à un moment ou à un autre. J'espère.